Peinture

Sylvie Guillemé

(

1962

-

)

De la musique à la peinture. Les compositions de Sylvie Guillemé nous invitent au sein de paysages qui oscillent entre réalités et imaginaires. Chaque œuvre est composée de petits morceaux de mémoire, d’indices récoltés ici et là… Depuis toujours elle collecte et entasse pierres, bois, galets et cailloux et réalise des « croquis photographiques » en guise de carnet de voyage. A l’atelier, à « fleur de toile », elle inscrit au cœur de la matière emplie de cire et de pigments, des enchaînements de signes et d’écritures du temps façonnés par « dame Nature » qui est sa source et ressource de vie et de création. Là, se trouve pour elle, les plus belles compositions abstraites. Celles qu’elle aime nommer : « figurations » de l’âme.Transmettre l’émotion. Celle d’un vieux bout de bois poli par la marée, sec et usé ; la chaleur d’une lumière posée sur une pierre ; la matière d’un mur, l’écorce d’un arbre, l’humidité d’une terre d’un « entre terre et mer»... elle trouve avec ces éléments naturels des signes, inscriptions, graphismes répétitifs, courbes et lignes de force, chemins de vie et cycles du temps. Tous ces éléments composent l’ oeuvre. Son passé en tant que musicienne issu du milieu jazz-musique contemporaine électro-acoustique, l’a amené à la composition en arts plastiques.Peindre c’est pour moi dit-elle « créer une écriture/composition d’une œuvre à plusieurs voix. En réalisant chaque toile, je tente de trouver le « juste » (pour moi) équilibre entre la « petite note de couleur » posée ici et là, tous ces infimes détails qui apporteront la force nécessaire à l’œuvre pour être en accord et en réponse avec la « masse sonore ocre ou bleue », les trajectoires marquées et puissantes oseront ou non aller d’un bout à l’autre de l’espace de création donné et se fondre au cœur de l’harmonie d’une basse continue de la matière, presque vivante. Méditation

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