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François Schwœbel est un sculpteur sur pierre et métal installé dans le Cher, dont le travail abstrait s’inscrit dans une démarche intuitive et méditative, guidée par la recherche d’harmonies formelles. Né en 1969 dans le Nord-Cotentin et profondément marqué par la nature normande, il revient aux arts plastiques au début des années 2000, se formant au dessin, à la peinture puis à la sculpture, notamment auprès d’Olivier Di Pizio et du sculpteur Jean-Pierre Greuzat. L’influence de l’œuvre de Marcel Petit affine sa perception symbolique de la forme. Ses sculptures, réalisées sans dessin préparatoire, émergent comme des pensées cristallisées dans la matière, oscillant entre formes flottantes et géométries affirmées, et cherchent à faire advenir une présence juste, entre souffle et pesanteur, matière et dimension spirituelle.
François Schwoebel est un sculpteur sur pierre et métal résidant dans le Cher. Ses œuvres, abstraites, procèdent d’une approche intuitive des possibilités du matériau et de la recherche d’harmonies.
Né en 1969 dans le Nord-Cotentin, François Schwœbel grandit au sein du bocage normand et y développe son attachement pour la nature. Adolescent, il rêve de devenir dessinateur de BD, mais suivra des études en sciences physiques puis travaillera dans l'informatique.
En 2004, il change radicalement de voie, et retourne à ses premières aspirations, les arts plastiques, essentiellement le dessin et la peinture, avec le projet de devenir illustrateur. Après une formation du Greta, il intègre le cours d’Olivier Di Pizio aux ateliers beaux-arts de la Ville de Paris et illustre « Le Malin Génie de Monsieur Descartes », de Jean-Paul Mongin, aux éditions Les Petits Platons en 2009. En 2010, sa rencontre avec le sculpteur Jean-Pierre Greuzat lui permet de préciser sa démarche. Il trouve dans la sculpture son mode d’expression. En 2016 et 2017, Geneviève Petit lui ouvre les portes de l’atelier de son mari, décédé, le sculpteur Marcel Petit. Par la proximité des œuvres de l’artiste, ce lieu de travail l’influence profondément, en cohérence avec la perception symbolique de la forme qu’il développe.
Depuis 2015, François Schwœbel expose régulièrement à Paris et en région. Il anime un atelier de sculpture et propose des cours d’initiation à la taille directe.
Début 2020, il quitte définitivement son atelier parisien pour s’installer à Saint-Satur dans le Cher.
Ses productions sont des temps de méditation et de contemplation, l’état d’esprit dans lequel il se trouve pendant le travail : il n’y a pas vraiment de plan ou de dessin préparatoire, juste une idée, un désir de sculpture. Lorsque la forme advient, il la laisse se déployer comme une pensée cristallisée dans la matière, dont l’articulation heuristique est l’harmonie. Faire advenir l’œuvre dans un sentiment de justesse, y trouver une présence, quelque chose de l’ordre du souffle et de la pesanteur. Il s’y manifeste un lexique de formes aux contours parfois flottants, ou au contraire, radicalement géométriques. Ces formes émanent d’un répertoire environnemental dont l’omniprésence nourrit François Schwœbel : « Nous sommes des êtres symboliques, lieux d’un jeu entre le subtil et le dense, inscrits à la fois dans une dimension spirituelle et la matière tangible. Ainsi la valeur esthétique est-elle en partie le reflet d’une construction personnelle, capable de révéler des aspects plus universels. J’envisage alors mon travail comme un miroir, une psyché, l’outil d’un dévoilement. »
